Mal de mer : comment l’éviter lors de votre location de yacht ?

Le goût de la liberté et l’insouciance sont les essentiels d’une croisière en yacht. Cependant, l’appréhension de souffrir du mal de mer peut rapidement gâcher ce plaisir. Plutôt que de risquer de véritablement tomber malade, lisez ces quelques conseils pour éviter le stress et profiter pleinement du bonheur de naviguer.

Le mal des transports

Mal de mer : comment l'éviter lors de votre location de yacht ? | Arthaud Yachting

Le mal de mer fait partie d’un trouble plus général appelé cinétose, ou mal des transports. Ce phénomène est causé par une mauvaise synchronisation entre les informations perçues par vos yeux et celles reçues par votre cerveau via le système vestibulaire de votre oreille interne. En effet, les mouvements de tangage, de roulis, de balancement ou de virage sont interprétés de manière incohérente par le cerveau, car ils sont ressentis plus rapidement par l’oreille interne que par les yeux et les muscles. Par conséquent, pour les personnes sensibles, le résultat est immédiat : nausées, déséquilibre, fatigue, maux de tête et vomissements. Heureusement, il est possible de prévenir le mal de mer en connaissant les facteurs aggravants, et les traitements qui existent pour aider à l’éviter.

Les conseils des vieux marins

Même s’ils n’en parlent pas beaucoup, près de 40 % des skippers professionnels avouent ressentir le mal de mer. Selon ces experts, la régularité de la navigation permet au corps de s’habituer, atténuant progressivement les effets. Rester autant que possible à l’extérieur du bateau pour respirer l’air frais et regarder l’horizon, ainsi que s’occuper, sont les conseils les plus basiques. En effet, il est reconnu que les personnes qui ont une activité à bord sont moins sujettes au mal de mer. La pire chose à faire serait de s’allonger à l’intérieur du bateau. Outre l’inadéquation de cette position, les fortes odeurs de cuisine ou d’essence peuvent aggraver les sensations de mal de mer.

Les facteurs aggravants

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Vous avez sans doute entendu parler de la règle des quatre « F » : la faim, le froid, la fatigue et la frousse.

La frousse : cette peur est compréhensible face à une activité nouvelle ou en raison de la crainte d’être malade. Le stress généré par cette peur se traduit par des symptômes d’angoisse qui accentuent le mal de mer.

La faim : contrairement à ce que l’on pourrait penser, il est essentiel de ne pas éviter de manger. En réalité, il est conseillé de toujours avoir « quelque chose dans le ventre ». Les navigateurs expérimentés recommandent de manger de petites quantités régulièrement, privilégiant le pain, les gâteaux secs et les bananes. Une bonne hydratation est également cruciale, surtout en cas de vomissements.

Le froid : c’est probablement le plus difficile à gérer, car une fois que l’on a froid, il est souvent trop tard. Il faut se couvrir adéquatement pour éviter cette sensation sans pour autant avoir trop chaud.

La fatigue : bien que beaucoup tentent de pallier le mal de mer en dormant, il est souvent conseillé de combattre la fatigue en restant actif et en occupant l’esprit et le corps. Cependant, il est également important d’écouter son corps. Le sommeil peut apaiser et aider l’organisme à s’adapter.

Des traitements efficaces en cas de besoin

Fixer l’horizon peut aider, mais retrouver un équilibre reste compliqué. Heureusement, la médecine et l’homéopathie offrent de nombreux traitements, disponibles avec ou sans ordonnance. Les antihistaminiques sont couramment utilisés, tout comme les patchs à appliquer derrière l’oreille 6 à 12 heures avant le départ.

L’homéopathie propose également des solutions adaptées qui sont très répandues et offrent un large spectre d’action. En plus de traiter le mal de mer lui-même, l’homéopathie peut soulager les symptômes secondaires comme les nausées, les vomissements et les maux de tête. Les huiles essentielles de menthe poivrée, de citron jaune ou de gingembre sont aussi recommandées.

Par ailleurs, des innovations comme les lunettes avec de l’eau n’ont pas encore fait leurs preuves. Cependant, des médecins de l’hôpital des armées de Brest proposent une rééducation optocinétique. Cette méthode, réalisée en une dizaine de séances de 20 minutes sur trois mois, permet de soulager durablement le mal de mer.

Il est crucial de prêter attention aux spécificités individuelles, telles que l’âge, le poids et l’état de santé, avant de choisir un traitement.

Parmi les différents types de mal des transports, le mal de mer, ou naupathie, est le plus répandu et le plus anxiogène. Heureusement, dans 90 % des cas, le corps s’habitue et le mal s’estompe naturellement. Pour les 10 % restants, des traitements médicamenteux ou de rééducation peuvent être envisagés. Le mal de mer est souvent lié à l’anxiété et à la capacité d’adaptation de l’organisme. Pour bien profiter de votre croisière, ne laissez pas la peur du mal de mer gâcher votre expérience. Visualisez plutôt les vastes horizons et les immenses espaces de liberté qui vous attendent. Embarquez avec confiance et laissez-vous porter par la mer, en sachant que vous êtes préparé à affronter et à surmonter ces désagréments.

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